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Ambitieux projet de 32 millions $ à Shawinigan

17 septembre 2013

16 septembre 2013 – Article rédigé par Guy Veillette – Le Nouvelliste

Dans huit ans, si tout se déroule comme prévu, la rive est de la rivière Saint-Maurice sera devenue méconnaissable au carrefour de l’autoroute de l’Énergie. Des investissements d’environ 32 millions $ sont prévus dans ce secteur pour la réalisation d’un projet de développement domiciliaire, d’hébergement et de marina.

Les Quais du Saint-Maurice pourraient complètement changer le visage de Shawinigan au cours de la prochaine décennie. Patrick Lynch, agent immobilier, Michel Dorval, gestionnaire et spécialiste en développement immobilier et Alain Darras, président de l’entreprise de gestion hôtelière Daccom de Québec, ont présenté leur ambitieux projet lors d’une conférence d’information à l’hôtel de ville de Shawinigan. Il s’agit du fruit de négociations qui durent depuis environ un an.

D’autres partenaires devraient se joindre éventuellement à ce groupe d’investisseurs. Pour le moment, les promoteurs s’engagent à acquérir la fameuse zone de réserve de 80 hectares pour la somme d’un million de dollars et d’entreprendre la construction de la première de quatre tours de résidences hôtelières dès l’an prochain.

Une marina avec 60 quais en location, un stationnement de 180 espaces, un parc aquatique intérieur ouvert à l’année et un développement domiciliaire d’environ 120 résidences sont prévus dans ce projet. Une capitainerie avec un resto-bar s’intégrera au concept. L’implantation d’un commerce spécialisé dans la réparation de bateaux est aussi souhaité.

«Nous avons gardé beaucoup d’endroits pour des espaces verts, des sentiers pédestres, pour le ski de fond, la motoneige», explique M. Dorval. «Nous voulons un projet global et récréotouristique. Quand j’ai vu cet emplacement, je suis tombé en amour avec ce site!»

Pour M. Lynch, la construction d’une nouvelle marina s’impose dans ce secteur. «Avec le temps, la rivière est de plus en plus populaire, particulièrement le dimanche», fait-il remarquer. «Ça va continuer à se développer et ce serait donc important d’avoir une marina adaptée pour répondre à l’achalandage.»

Les citoyens de Shawinigan pourront accéder sans frais à la descente de bateaux, avec un preuve de résidence.

En ce qui concerne le volet hôtellerie, les promoteurs veulent construire quatre immeubles à condos de 24 unités chacun, avec vue sur la rivière.

Le concept de condo-hôtel implique que chaque propriétaire pourra louer son appartement pendant les périodes d’inoccupation, s’il le souhaite. Ce volet sera pris en charge par la firme Daccom.

«Nous désirons installer un restaurant avec ces unités», précise M. Darras. «Nous voulons aussi offrir un service de spa et de massages. Nous voulons développer un complexe où les gens pourront venir passer un week-end agréable.»

M. Darras ajoute que des salles de réunion seront aussi aménagées, pour accueillir des «mini-congrès».

Le maire, Michel Angers, se réjouit de l’intégration d’un espace public dans ce projet, avec l’aménagement d’un parc sur le bord de la rivière.

«Nous répondons à deux préoccupations des citoyens», précise le maire. «Tous ceux qui voulaient un accès gratuit pour une descente l’auront sans problème. Aussi, ceux qui voulaient un accès à la rivière du côté de Grand-Mère auront plusieurs espaces publics aménagés.»

Nouvelle entreprise

La firme de gestion hôtelière Daccom n’est immatriculée au registre des entreprises que depuis le 4 septembre 2013. Il s’agit d’une association entre M. Darras et un autre homme d’affaires de Québec, Jean-François Côté, propriétaire de plusieurs établissements, dont les Hôtels de la Nouvelle-France.

Le Groupe ADC, présidé par M. Darras, représente le principal investisseur derrière le projet de condo-hôtel à Shawinigan. En conférence d’information, il a relevé l’expérience du groupe qu’il représente, mentionnant avoir construit pour une valeur de 100 millions $ en hôtels depuis dix ans.

«J’ai six autres projets sur la table actuellement, pour une valeur de 30 à 40 millions $», avance-t-il. «Avec mon associé, nous gérons déjà 115 chambres dans le Vieux-Québec.»

Une feuille de route qui emballe le maire, Michel Angers.  «Peut-on avoir des gens plus crédibles que cela autour de la table?», questionne-t-il.

La fermeture prochaine de l’aluminerie de Rio Tinto Alcan, un peu plus de cinq ans après l’arrêt définitif de la papeterie Belgo, ajoutée à l’incertitude qui plane sur l’avenir de la dernière machine à papier chez Laurentide ne constituaient pas des facteurs rébarbatifs pour les promoteurs.

«Nous le faisons pour les gens de la région, mais on veut aussi aller en chercher à l’extérieur pour qu’ils viennent s’installer ici», confie M. Dorval.

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