L’industrie du tourisme d’affaires accueille avec soulagement les assouplissements sanitaires annoncés par Québec et Ottawa, en vue des évènements qui pourront avoir lieu au printemps.
« On est très heureux. Pour nous, c’est une bouffée d’oxygène », réagit d’emblée Gilber Paquette, directeur général de Tourisme d’affaires Québec (TAQ), qui regroupe 92 % des infrastructures du secteur des congrès et réunions au Québec.
« Ça va nous aider à sauver la saison des congrès pour les mois de mai et juin, qui est une période quand même intensive », prévoit de son côté la présidente du Regroupement de l’industrie des évènements d’affaires (RIEA), Caroline Lepage. « On disait « c’est maintenant ou jamais ». Il faut croire que la pression a fini par marcher. »
Elle cite en exemple le cas d’un client qui attendait précisément l’annonce gouvernementale avant de décider si son évènement allait être tenu en personne ou non en juin prochain. « Maintenant, la réponse, on l’a. Ce sont ces évènements qui restaient à confirmer, qui étaient au ballottage », résume-t-elle.
Le 8 février dernier, Québec a annoncé une série de mesures de déconfinement pour l’ensemble des activités de la province. Dès le 21 février, les congrès, les assemblées et les réunions pourront reprendre avec une capacité d’accueil de 50 % jusqu’à un maximum de 500 personnes. Le port du masque sera requis en tout temps, sauf pour boire et manger. Quant au passeport vaccinal, il ne sera plus exigé dès le 14 mars au Québec, a annoncé mardi le ministre québécois de la Santé, Christian Dubé.
« Durant les deux premières semaines [de déconfinement], on est capables de revenir à des réunions qu’on ne pouvait même pas organiser : des conseils d’administration, des assemblées générales, des formations, des conférences », se réjouit M. Paquette.
Source : Le Devoir, Leïla Jolin-Dahel