La semaine dernière, j’ai travaillé sur la traduction d’un document d’informations sur les murales. En le feuilletant, j’ai découvert des petits secrets et des histoires inusitées qui se cachent derrière ces tableaux. Je partage avec vous aujourd’hui ces trouvailles qui m’ont fait sourire, qui m’ont intriguée et qui m’ont étonnée. Voici 5 faits cocasses sur le musée à ciel ouvert de Sherbrooke!

À la recherche du corps!

Comment les muralistes font-ils pour reproduire des personnages historiques décédés? En voyant seulement le résultat final, c’est une question que l’on se pose très rarement. Pourtant, il y a tout un processus derrière chaque personnage. En effet, les muralistes doivent partir à la recherche de photos d’archives. Cependant, ils retrouvent souvent que des portraits. Ils doivent alors faire preuve d’imagination et trouver un figurant avec une physiologie semblable, le poser devant un fond vert et coller la tête du personnage au corps du figurant.

Qui sait, peut-être que le corps de George Gilman Bryant sur la murale Les moulins d’en haut est en réalité celui d’un voisin ou d’un ami?

Saltzman, Broccoli et Bond

Non, les neuf premiers films de James Bond n’ont pas été produits par un Hollywoodien. En réalité, ils ont été produits par le natif de Sherbrooke Harry Saltzman, qui a réussi à acquérir les droits d’adaptation des romans. Ainsi, avec l’aide d’Albert R. Broccoli, il transportera au grand écran de Dr No (1962) jusqu’à L’homme au pistolet d’or (1974). On retrouve Saltzman sur la murale On se fait du cinéma.

Les éléments cachés de Nékitotegwak

Au premier coup d’oeil, la murale semble être qu’un magnifique tableau de la rencontre des rivières Magog et Saint-François. Cependant, lorsqu’on porte une attention particulière aux détails, la murale devient magique. En effet, toute une faune se fond au décor. On y retrouve un castor, un lynx, un orignal, un raton laveur, un hibou, un héron, un lapin et un oiseau. C’est un magnifique clin d’oeil à l’abondance de gibier qui a attiré les Abénaquis, il y a de cela quelques milliers d’années. Regardez d’encore plus près : une femme amérindienne avec son bébé, une vieille femme et un homme amérindien se dessinent aussi dans la murale.

Énormément d’amour pour Sherby

L’avez-vous remarqué, le grand coeur de #Sherbylove en plein centre-ville ? Eh bien, il mesure 15 pieds de large! C’est aussi grand que la taille moyenne d’une voiture! Impressionnant, n’est-ce pas?

D’ailleurs le populaire mot-clic #Sherbylove a été lancé au cours d’un voyage de trois amies blogueuses venues découvrir Sherbrooke en 2011. Un simple mot, lancé comme ça, entre amies, qui a pris de l’ampleur et qui est, aujourd’hui, sur toutes les lèvres et sur toutes les publications Instagram!

Le trésor caché

Une légende dit qu’il y aurait un trésor caché à Sherbrooke. En effet, en 1793, le dénommé J.B. Bossuet, peint sur la murale Légendes et Mena’sen, hérite de la fortune de son père. Certains loyalistes partent aux trousses de Bossuet pour lui voler son or. À leur grande surprise, la fortune a disparu! Selon les mots de Bossuet, l’or aurait sombré dans le fleuve Saint-Laurent… Mais, en 1796, un individu trouve une lettre cachée de J.B. Bossuet dans la doublure d’un coffre de marin, qui précise que la fortune restera cachée pour toujours. Encore aujourd’hui, personne n’a mis la main sur le fameux trésor…

Pour découvrir, tout comme moi, les trésors qui se cachent derrière les 16 murales de Sherbrooke, participez à la grande expérience interactive des murales avec MURALIS.

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Photo à la une : Le grand coeur de #Sherbylove en plein centre-ville.