Source: Quelles sont les 7 tendances du voyage d’affaires en 2024 ?, Margot Ladiray, Déplacements Pros, 24 janvier 2024
Cytric Easy (Amadeus) et Globetrender publient une étude sur les tendances 2024 du voyage d’affaires. Le rapport met en avant 7 tendances principales, dont le développement de l’IA ou bien encore le « cumul d’objectifs ».
Produit par Globetrender et Cytric Easy by Amadeus, le nouveau rapport Business Travel Trends 2024 revient sur les divers changements et tendances sur le marché du voyage d’affaires. La première tendance concerne les « Assistants Personnels IA ». L’émergence de l’IA générative a favorisé l’utilisation de ces assistants qui sont des solutions intelligentes, disponibles 24h/24 et qui peuvent être utilisées comme conseiller voyages ou pour guider le voyageur à faire les meilleurs choix, selon la PVE de son entreprise. Selon le rapport, ces assistants personnels IA vont révolutionner les voyages que l’on réserve soi-même.
Les « escapades stratégiques », devraient également monter en flèche cette année, avec l’organisation de journée team building. « Ces séjours d’entreprise sont portés à un niveau supérieur grâce à un éventail de plus en plus large d’expériences immersives, surprenantes et parfois même extrêmes, dans des sites nationaux ou à l’étranger », est-il indiqué. L’objectif pour les entreprises est de resserrer les liens entre les collaborateurs et renforcer l’attachement aux valeurs de l’entreprises. Troisièmement, alors que la pression s’intensifie pour respecter les mandats de développement durable des entreprises et gérer les dépenses face à la flambée des prix, les employés seront de plus en plus sollicités pour justifier leurs déplacements professionnels. C’est ce que l’étude qualifie de « Cumul d’Objectifs », un terme inventé par Globetrender pour décrire les voyages planifiés pour atteindre plusieurs objectifs. Ce cumul d’objectifs devrait devenir le mode de fonctionnement par défaut pour maximiser l’efficacité et la valeur.
Des PVE plus souples et une numérisation des dépenses accélérées
A la quatrième place des tendances pour 2024, les deux entreprises estiment que les itinéraires mixtes (Affaires+Loisirs) vont monter en puissance et que les PVE seront de plus en plus souples. « L’assouplissement et la personnalisation de ces politiques de voyage d’affaires, autrefois rigides, qui placent désormais l’expérience de l’employé au cœur des préoccupations, sont au cœur de ce qui va se passer en 2024 ». En parallèle, les entreprises devraient continuer de se soucier de leur empreinte carbone en s’assurant que les employés maximisent la valeur des voyages, ainsi que les itinéraires mixtes. Une enquête menée auprès de 896 décideurs pour le compte d’Amadeus révèle que 90 % des entreprises du secteur du voyage ont mis en place une stratégie pour atteindre leurs objectifs environnementaux ou envisagent de la mettre en œuvre en 2024.
Enfin, la tendance aux dépenses numérisées marque la fin d’une « ère dominée par la gestion manuelle fastidieuse des formulaires de dépenses et le jonglage avec les reçus papier ». Selon l’étude, ce changement de paradigme signifie pour de nombreuses entreprises une révision fondamentale de la façon dont les transactions commerciales sont enregistrées, traitées et analysées. A cela s’ajoute la « puissance des réseaux », soit l’importance de se construire et d’entretenir son réseau, notamment grâce à l’événementiel. Ce qui signifie qu’il faudra concevoir des itinéraires plus riches avec de multiples réunions en dehors de l’ordre du jour principal.
« Si l’on considère l’avenir des voyages d’affaires en 2024, il est clair que deux changements macroéconomiques se produisent en parallèle : la technologie facilite de plus en plus la planification et l’exécution des voyages ; mais il existe également une volonté de « revenir à l’essentiel », commente Jenny Southan, CEO et fondateur de Globtrender. Il conclut : « S’il y a un mot pour résumer les voyages d’affaires en 2024, ce sera ‘discernement’. Les employés ne veulent plus sacrifier des aspects de leur vie personnelle pour être constamment sur la route, et les entreprises doivent trouver un équilibre entre la réalisation d’objectifs financiers et ESG, ce qui signifie que toutes les parties devront être plus sélectives quant aux voyages qu’elles s’engagent à effectuer. »
